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Le Parlement

Interview avec les présidents du Conseil national et du Conseil des États 2020-2021

Pourquoi êtes-vous entrée en politique ?
Je me suis toujours intéressée à la politique. Ce sont surtout les injustices qui me révoltent. Mais, si je me suis engagée, c’est aussi en grande partie par hasard. En politique, il faut être au bon endroit au bon moment, puisque l’on dépend de son parti et du succès qu’il rencontre auprès des électeurs.

 

Quelle est votre priorité pour l’année présidentielle ?
Ma priorité est la conciliation. D’une part, la conciliation « classique » entre travail, famille et politique, qui devrait être encore plus soutenue par le Parlement. D’autre part, je souhaite m’engager pour la conciliation des différentes opinions au sein du Parlement. C’est justement en temps de crise que nous sommes obligés de nous rassembler pour trouver des compromis et présenter à la population des solutions qui reçoivent son soutien.

Pourquoi êtes-vous entré en politique ?
C’est en grande partie un héritage familial. Mes arrière-grands-pères s’intéressaient déjà à la politique et s’étaient même engagés concrètement. Les femmes de la famille participaient également aux débats avec enthousiasme. En outre, la Landsgemeinde du canton de Glaris, à laquelle j’assistais déjà enfant, a exercé une vraie fascination sur moi et m’a fortement influencé.

 

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie politique ?
Ça n’a pas toujours été facile. Je suis avocat et notaire et j’ai ma propre étude. Lorsque je me suis lancé en politique, j’ai réalisé que je devais trouver un juste milieu. Comme je suis indépendant, j’ai pu réduire mon activité et confier certaines tâches à ma femme.